Nutrition et diététique
Ici vous trouverez les réponses aux questions que vous me posez concernant : alimentation, diététique et conseils pratiques
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La fonction principale du calcium est celle, bien connue, d'édification et de renouvellement du squelette.
De plus, le calcium participe à la contraction musculaire et cardiaque, à la coagulation sanguine, aux échanges cellulaires, à la perméabilité membranaire, à la libération d'hormones et à la
transmission de l’influx nerveux.
Les teneurs les plus importantes en calcium se trouvent comme vous pouvez le constater dans les produits laitiers mais pas seulement.
Teneur en calcium (mg/100g) |
Lait et produits laitiers |
Céréales et dérivés |
Fruits, légumes et autres végétaux |
Oeufs et ovoproduits |
Poissons, mollusques et crustacés |
Autres |
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1200 - 1300 | Lait écrémé en poudre Parmesan | |||||
1000 - 1200 | Lait demi-écrémé en poudre Beaufort Emmental | |||||
800 - 1000 | Lait entier en poudre Comté Cantal Edam Gouda | |||||
600 - 800 | Saint-Paulin Fourme d'Ambert Livarot Fromage des Pyrénées Reblochon Vacherin Roquefort | |||||
400 - 600 | Saint-Nectaire Bleu, d'Auvergne Raclette Feta Munster Pont, l'Évêque Tomme Camembert | Sardineà l'huile | ||||
200 - 400 | Brie Carré de l'Est Coulommiers Fromage double crème Lait entier concentré Fromage de chèvre sec | Biscotte au son |
Amande Cerfeuil | Sardineà la sauce tomate Pilchard à la sauce tomate Anchois àl'huile | Croque-monsieur Sauce Mornay Soufflé au fromage Biscuit apéritif au fromage | |
150 - 200 | Fromage de chèvre demi-sec Fromage de chèvre à pâte molle Yaourt nature Lait de brebis Saint-Marcellin | Tofu Noisette Persil frais Figue sèche Cresson Farine de soja Noix du Brésil | Pâté à base de poisson ou de crustacés Escargot | Chocolat au lait Sauce béarnaise Croissant au jambon | ||
120 - 150 | Yaourt Milk-shake Fromage frais Lait écrémé Lait entier Lait de chèvre Lait demi-écrémé | Sésame Pistache Pissenlit | Jaune d'oeuf |
Bigorneau Coquille St-Jacques Bar commun cru |
Glace Quiche lorraine Sauce béchamel Crème anglaise Crème caramel Barre chocolatée type Mars | |
90 - 120 | Petit-Suisse Fromage de chèvre frais Crème légère |
Pain de mie | Radis noir Graine de tournesol Épinard cru ou cuit Noix | Sole frite Moule Langoustine Crabe Limande-sole Bulot cuit Huître crue Crevette cuite Limande panée |
Cheeseburger Pizza Sel de mer Gâteau de semoule Muffin Gâteau de riz Crème,dessert Flan Crème pâtissière | |
60 - 90 | Crème fraîche | Muesli Céréales de petit déjeuner au son |
Cassis Bette Cacahuète Datte sèche Raisin Olive noire Figue fraîche Brocoli cuit Haricot blanc ou rouge, cuit Soupe aux légumes | Oeuf brouillé Omelette nature |
Carrelet Perche Sardine crue Hareng fuméTruite Langouste crue |
Sucre roux Pâte,d'amandeTerrine ou mousse de légumes Levure,alimentaire Lasagne Dessert au, soja Mille-feuilles Éclair Hachis Parmentier Beignet,de crevette |
Dans l'organisme, le fer joue un rôle majeur en tant que constituant de l'hémoglobine, une protéine des globules rouges qui véhicule l'oxygène depuis les poumons jusqu'à chacune des
cellules.
Le fer entre également dans la constitution de la myoglobine, protéine responsable de l’oxygénation des muscles.
Teneur en fer (mg/100g) | Céréales et dérivés |
Produitscarnés | Fruits, légumes et autres végétaux | Oeufs et ovoproduits |
Poissons, mollusques et crustacés |
Autres |
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15 - 25 | Boudin noir cuit | Levure alimentaire | ||||
10 - 15 | Céréalesde petit déjeuner au son Céréales de petit déjeuner enrichies | Foie d'agneau cuit Foie de volaille cuit Lièvre en ragoût | Cacao en poudre | Clam ou Palourde crus Bigorneau cuit | ||
9 - 10 | Biscotte complète | Rognon de boeuf, d'agneau ou de veau cuit Pâté de foie de volaille à tartiner | Farine de sojaGraine de sésame | |||
8 - 9 | Pigeon rôti Faisan rôti | Lentille sèche | ||||
7 - 8 | Germe de blé | Foie de génisse cuit Coeur de boeuf cuit |
Haricot blanc sec Pistache rôtie et salée | Moules cuites | ||
6 - 7 | Foie de veau cuit Rognon de porc cuit Foie gras | Chanterelle crue Graine de tournesol | Huître crue | |||
5 - 6 | Blé tendre entier | Pâté de campagne Chevreuil rôti Bavette de boeuf grillée | Persil fraisAbricot sec dénoyauté Noix de cajou | Jaune d'œuf |
||
4 - 5 | Muesli Flocon d'avoine Biscotte diététique au son Biscuits apéritif | Boeuf braisé Steak de cheval cru | Amande | |||
3,5 - 4 | Farine de blé complet | Pâté de foie de porc Flanchet de boeuf cuit Rosbif cuit Oie rôtie Boeuf à bourguignon cuit | Noisette | Bulot cuit Escargot cru | Levure de boulanger | |
3 - 3,5 | Farine de sarrasin | Boeuf à pot-au-feu cuit Pâté de lapin Bifteck grillé Faux-filet grillé | Lait de noix de cocoNoix de coco sèche Lentille cuite Pissenlit Noix du Brésil Datte sèche Concentré de tomate Soupe aux légumes | Crevette cuite Anchois frais cru Coquille St-Jacques cuite | Biscuits apéritifs au fromage |
.Correspondances neuro-vegetatives
La vitamine D joue deux rôles essentiels. D'une part elle assure une minéralisation optimale des os lors de la croissance, mais aussi tout au long de la vie pour leur renouvellement.
D'autre part, elle module l’absorption intestinale du calcium et contribue à la stabilité du taux de calcium dans le sang et dans les tissus.
Une partie de nos besoins est couverte par une exposition régulière et modérée de la peau au soleil. Cette vitamine est sensible à l'oxygène et à la lumière.
Pour bien la protéger, il est conseillé de stocker peu de temps les aliments riches en vitamine D, et toujours à l'abri de la lumière. De plus il faut bien refermer les emballages, le cas
échéant.
Teneur en vitamine D (µg/100g) | Fruits, légumes et autres végétaux | Œufs et ovoproduits | Poissons, mollusques et crustacés |
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200 | Huile de foie de morue | ||
15 - 20 | Hareng cru Saumon fumé Saumon cru Hareng frit Hareng grillé |
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12 - 14 | Filet d'anchois à l'huile Saumon cuit à la vapeur Pilchard à la sauce tomate Hareng saur ou Rollmops |
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10 - 12 | Sardine crue Sardine à la sauce tomate Truite arc-en-ciel cuite |
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8 - 10 | Margarine Margarine allégée |
Hareng fumé Maquereau fumé |
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6 - 8 | Maquereau cuit Sardine à l'huile |
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4 - 6 | Jaune d'oeuf cru | Caviar Maquereau au vin blanc Anguille cuite Huître crue Thon cuit au four |
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3 - 4 | Thongermon cuit à la vapeur Thon au naturel Thon à l'huile Maquereau à la sauce tomate |
Publication du Dr Rueff ( avril 2012)
L'objectif de la chrononutrition ? Ce n'est surtout pas de faire perdre des kilos à tout prix.
L'idée, c'est de parvenir à un rééquilibrage de la silhouette. En rééquilibrant l'alimentation, on restaure les proportions naturelles du corps.
En effet, selon le Dr Delabos, la forme du corps reflète l’alimentation (et ses déséquilibres éventuels). Par exemple : trop de protéines, c'est une poitrine et des épaules volumineuses, trop de sucre = trop de fesses et de seins, trop de féculents font gonfler le ventre... et même les sacro-saints légumes (s'ils sont consommés au détriment des protéines) procureraient des hanches et des cuisses généreuses !
La méthode de chrononutrition du Dr Delabos permettrait de lutter contre les problèmes de diabète, de cholestérol, d’hypertension..., même si, bien sûr, elle ne peut pas remplacer un traitement médical !
La vitamine D possède une double origine : elle est apportée par l’alimentation et synthétisée par l’organisme au niveau de la peau sous l’action des rayons solaires ou ultraviolets. Elle existe sous deux formes : D2 (ergocalciféroll) ou D3 (cholécalciféroll).
Une grande partie de la population, même en France, même chez ceux qui s’exposent au soleil, peut être déficiente et parfois à la limite de la carence. Or, la vitamine D qui intervient dans l’absorption du calcium et du phosphore par les intestins, ainsi que dans leur réabsorption par les reins influence plus de 200 gènes, ce qui explique son importance non soupçonnée dans de nombreuses maladies.
Un dosage sanguin (Vitamine OH D2/D3 endogène) réalisable par tous les laboratoires est donc recommandé dans bon nombre de maladies chroniques ainsi qu’en prévention. Le taux sérique recommandé est de 30 à 80 ng/ml.
La carence est définie par un taux de 25-hydroxyvitamine D inférieur à 75 nmol/l (30 ng/ml). Avec cette limite, la carence concerne plus d’un milliard de personnes sur terre et plus de la moitié des femmes ménopausées.
Jusqu’alors les apports nutritionnels conseillés (en France) étaient de 200UI/J(5µg) avant 65 ans et et le double ou le triple après 65 ans. Mais de nombreux experts recommandent aujourd’hui des doses 5 à 20 fois plus élevées soit des apports de 1000 à 4000 UI/jour. Selon ces experts cet apport, sans danger, permet de maintenir un taux de 35(OH)D dans la fourchette des valeurs optimales. En pratique: 1 goutte DEDROGYL (R), 1 cp MINEROS (R) = 5 µg = 200 UI
Attention le suivi par les analyses de laboratoire est absolument indispensable car, à forte dose prolongée, les excès de supplémentation en vitamine D sont à éviter d’autant que la vitamine D se stocke dans les graisses. Des apports trop importants peuvent être néfastes à la croissance, entraîner la calcification des tissus mous (reins, parois vasculaire…), l’hypercalcémie (taux sanguin de calcium élevés).
Voici les normes officielles pour interpréter les résultats (Dr Brigitte HOUSSIN, VITAMINE D MODE D’EMPLOI, Thierry Souccar Editions:
- Carence: 25 (0H) D < à 25 nmoles/l (10 ng/ml)
- Déficit: entre 25 et 75 nmoles/l (10-30 ng/ml)
- Normalité: entre 75 et 250 nmoles/l (30 à 100 ng/ml)
Pour obtenir avec une supplémentation journalière un taux compris entre 40 et 50 ng/ml, il faut, en moyenne, pendant un mois, il faut en moyenne:
- 2 à 3000 UI par jour de vitamine D (10 à 15 gttes DEDROGYL) si le taux initial est de 22 à 30 ng/ml
- 5000 UI par jour si le taux étaient inférieur à 22 ng/ml
A l’inverse, il faut savoir que que certains médicaments bloquent le métabolisme de la vitamine D (barbituriques, médicaments antilipémiants, cortisone).
Mais la zone de toxicité potentielle est très éloignée des valeurs optimales (entre 30 et 80 ng/ml) et concerne des taux supérieurs à 150 ng/ml.
Adit Ginde et coll. Etats Unis (Journal of Geriatric Society 2009) ont démontré récemment que la vitamine D joue un rôle essentiel pour activer l’immunité et éviter les rhumes et la grippe.
La vitamine D accroît l’activité des macrophages (ces globules blancs qui « digèrent » les bactéries) et favorise la production de peptides anti-infectieux et de cytokines
anti-inflammatoires.
Il existe une relation entre les variations saisonnières du statut en vitamine D d’une population et l’incidence et la gravité des pathologies infectieuses, en particulier respiratoires.
Les apports en vitamine D sont inversement corrélés à la fréquence des infections respiratoires hautes. Un apport de 1200 UI/j/(30µg/jour) conduit à une réduction de 42% de l’incidence de la
grippe chez des écoliers japonais.
A la 24ème édition de DIETECOM le docteur Jean-Luc VIARD (Paris) cite de nombreux travaux expérimentaux qui montrent qu’elle intervient dans la physiologie de multiples cellules du système
immunitaire: les macrophages, les cellules dendritiques et les lymphocytes T et B. Il ajoute qu’elle renforce les défenses contre le bacille tuberculeux, qu’il existe une relation inverse entre son
taux et le risque de développer une tuberculose et que chez des sujets infectés une supplémentation avec de fortes doses accélère la disparition du bacille dans les crachats. Une information
capitale quand on connaît la recrudescence actuelle des tuberculoses de plus en plus difficiles à traiter par les antibiotiques.
Il a également été montré qu’au cours des infections chroniques le taux sérique de vitamine D est associé à la réponse aux traitements (ribavarine dans l’hépatite C) ou la survenue de
complications au cours des infections à VIH.
Les mêmes auteurs ajoutent à cela que cette vitamine joue un rôle vital chez les sujets âgés en réduisant le risque de décès notamment par maladies cardio-vasculaires.
Pour la première fois, une étude à large échelle établit un lien entre le taux sanguin de vitamine D et le risque de sclérose en plaques cette étude a été menée au sein de l’armée américaine sur 257 membres du personnel.
Au total les sujets dont les taux sériques se situaient dans la partie supérieure avaient un risque d’avoir une sclérose en plaques inférieur à 62 %. Publication « Jama » 20 décembre 2006.
L’apport de vitamine D ou l’exposition aux UVB retarde ou empêche l’expression de la maladie sur des modèles animaux de SEP.
Chaque élévation de 20 ng/ml de 25 (0H)D est associée à une réduction de 41% du risque de SEP chez des militaires américains.
La SEP, mais également d’autres maladies auto-immunes comme le diabète de type 1 ou la polyarthrite rhumatoïde sont plus fréquentes dans les pays éloignés de l’Equateur et dans les groupes de
personnes avec des apports en vitamine D faibles, surtout avant l’âge de 20 ans
Y a-t-il un lien entre le statut en vitamine D et le cancer du sein ? Afin de répondre à cette question une équipe canadienne à étudié une cohorte de 500 femmes porteuses d’une tumeur mammaire, recrutées à Toronto en 1989 à 1999 et suivie jusqu’en 2006.
Première surprise, au moment du diagnostic, plus d’un tiers des femmes incluses présentait une déficience en vitamine D, près de 40 % une insuffisance en vitamine D et une sur quatre seulement avait un taux normal. Seconde découverte, les femmes déficientes en vitamine D ont rechuté quasiment deux fois plus tôt que celles ayant un taux de vitamine D normal, et leur survie globale était réduite de 73 %. D’après une communication de P Goodwin (Toronto)
Une autre étude publiée dans « Cancers Epidemiology, Biomarkers and Prevention », septembre 2010 montre que le risque de cancer du sein serait diminué de 25 % pour les femmes ayant un taux sanguin de vitamine D élevé, selon une étude menée dans la cohorte française E3N .
Une étude prospective sur 18 ans chez près de 15 000 hommes confirme qu’un taux suffisant de vitamine D est protecteur contre le cancer de la prostate. Les hommes ayant un récepteur de la vitamine D peu active sont plus à risque de présenter ce cancer s’ils sont en plus, carencés. « Plos www.plosmedic.org »
Sait-on vraiment quels rôles exacts peuvent jouer le calcium et la vitamine D dans la prévention des cancers ? C’est à cette question qu’a été consacrée la communication du Dr Charles Hagege (gastro-entérologue, pharmacologue, Paris). Selon lui, l’ensemble des données épidémiologiques, physiopathologiques et expérimentales accrédite un effet protecteur du calcium et/ou de la vitamine D vis-à-vis de nombreux cancers, du moins chez certains sujets.
Un travail britannique conduit chez les hommes de 40 à 79 ans montre que ceux qui ont de faibles taux de vitamine D ont de mauvais résultats aux tests cognitifs toutes DSST. Des travaux complémentaires sont nécessaires pour voir si une supplémentation en vitamine D est capable de préserver les fonctions cognitives. (Journal Neurol Neurosurg Psychiatrie, 2009).
Une étude finlandaise avec un suivi sur près de 30 ans a montré qu’un taux de vitamine D faible prédit bien le risque de survenue de l’affection neurologique. Il se peut que la vitamine D se montre neuroprotectrice par le biais de mécanismes antioxydants, de régulation du calcium neuronal, d’une immunomodulation, d’une majoration de la conduction nerveuse ou bien encore d’une détoxification.
Au 92e congrès annuel de l'« Endocrine Society » américaine, la présentation concernant le diabète de type deux mérite une attention particulière. Les résultats peuvent donner lieu à un aménagement facile des pratiques. Une carence en vitamine D est très fréquente chez des patients souffrant de diabète de type deux. Les auteurs trouvent une relation inverse entre le taux de vitamine D sanguin et la valeur de l’HbA1C. « Une mesure du taux de vitamine D, avec le cas échéant une supplémentation, devrait faire partie de la prise en charge routinière » souligne l’un des intervenants.
On sait aujourd’hui, par les modèles animaux, qu’une carence engendre une résistance à l’insuline et une dysfonction des cellules bêta du pancréas et par les études épidémiologiques que les individus carencés sont tous à risques d’intolérance au glucose et de diabète de type 2.
Enfin dans le diabète de type 1, la vitamine D jouerait un rôle dans le système immunitaire.
Les infections rhino-pharyngées sont connues pour se transmettre très volontiers lors des rassemblements humains. Mais pourquoi avec prédilection en automne-hiver ? Un élément de réponse part d'une équipe américaine. Ces médecins ont eu l’idée de rechercher un lien entre le taux sanguin de la vitamine, en automne, hiver, et le risque respiratoire. Une étude en double aveugle a été menée auprès de 198 adultes sains au cours des saisons froides 2009-2010. La corrélation se fait d’elle-même. Sur les 18 participants dont le taux de vitamine D s’est maintenu dans la fourchette haute le taux d’infection virale a été de trois cas. Chez les 180 autres, 45 % ont été atteints. Cerise sur le gâteau, les taux les plus élevés été associés à une affection plus courte. (PlosOne, 15 juin 2010).
Dans une étude Norvégienne réalisée sur plus de cinq cents patients, les auteurs (K.V Knutsen) trouvent une corrélation entre un taux sérique bas de vitamine D et des céphalées.
Une autre étude sur plus de 3000 hommes trouve une corrélation avec les douleurs chroniques.
Une étude chez les diabétiques révèle que la correction de la carence en vitamine D permet de réduire l’intensité des douleurs neuropathiques.
Une étude prospective sur plus de 290 femmes traitées par antiaromatase à la suite d’un cancer du sein indique qu’une supplémentation corrigeant la carence a un effet antalgique.
La vitamine D ayant une action directe sur la force musculaire du fait de la présence de récepteurs spécifiques au niveau du muscle, il était logique d’évaluer son effet sur la prévention des chutes chez la personne âgée. Une étude américano-helvétique montre qu’à doses plutôt élevées (700 à 1000 UI/j), elle réduit de 19% le risque de chute.
Source: Site du Dr Dominique Rueff